France

Sécu : Fillon s'engage à ce que les plus «modestes» ne soient pas «moins bien remboursés»

François Fillon, candidat de la droite pour la présidentielle, s'est engagé à ce que les personnes «aux revenus modestes» ne soient «pas moins bien remboursées» alors que son programme sur la Sécurité sociale suscite critiques et inquiétudes.

«Je prends l'engagement de faire en sorte que toutes les personnes qui doivent être protégées, qui ont des revenus modestes ou moyens, ne seront pas moins bien remboursées», a assuré François Fillon sur France 2, expliquant qu'il voulait «sauver la Sécu».

Il a même assuré qu'il voulait «que les personnes les plus modestes et âgées» soit «mieux remboursées qu'aujourd'hui». Interrogé ensuite sur le fait de savoir s'il parlait du remboursement par l'assurance maladie ou par les mutuelles, il a répondu «les deux». 

«Je veux tout de suite arrêter cette polémique sur "moins bien rembourser", moi ce que je veux c'est sauver la Sécurité sociale», a-t-il lancé alors que la ministre de la Santé Marisol Touraine, qui se targue d'avoir redressé les comptes de la «Sécu», l'a accusé de «ni plus ni moins privatiser le système de santé».

«L'accusation que porte la gauche sur "il veut privatiser la sécurité sociale" est exactement la même accusation qu'on portait contre moi quand j'ai fait la réforme des retraites en 2003 : "il veut mettre par terre le régime par répartition"», a-t-il dit. 

«Aujourd'hui non seulement il n'est pas à terre mais je considère que j'ai largement contribué à le sauver», a estimé François Fillon. 

Interrogé sur les soins concernés par son projet, il a répondu : «Je vais travailler avec les professions de santé, avec les responsables de l'assurance maladie, avec tous ceux qui ont un rôle dans ce domaine, pour travailler à un projet qui doit être un projet permettant l'équilibre de la sécurité sociale mais améliore la couverture des soins en particulier pour les plus modestes».

«Sur certains types de soins il faut voir si certaines personnes qui ont des revenus convenables peuvent participer», a-t-il dit.