C'est une candidate inattendue qui a rejoint, samedi 26 novembre, la course vers l'Elysée : investie par sa formation politique, le Parti radical de gauche (PRG), pour la campagne présidentielle de 2017, l'ex-ministre du Logement Sylvia Pinel s'est déclarée «prête à porter les engagements [et] les valeurs du radicalisme».
L'ancienne membre du gouvernement Valls, qui avait quitté celui-ci en février 2016 pour se consacrer à son nouveau mandat de vice-présidente du conseil régional d'Occitanie, ne passera donc pas par la primaire de la gauche... et se présentera en concurrente du candidat que celle-ci désignera – c'est-à-dire, peut-être, du président François Hollande pour lequel elle a travaillé.
Sarcasmes autour de la candidature à la présidentielle d'une quasi-inconnue
L'annonce de cette candidature, inattendue et insolite, n'a pas manqué d'amuser les internautes, un certain nombre d'entre eux saluant avec ironie l'entrée dans la campagne présidentielle d'une figure politique de cette envergure...
... tandis que d'autres ont mis en parallèle l'importance toute relative de cette annonce à celle du décès de Fidel Castro, survenu le même jour, ou ont comparé Sylvie Pinel à des personnalités politiques de second plan, telles que Fadela Amara.
D'autres utilisateurs ont préféré insister sur la célébrité très modeste de la championne du PRG, et sur son passage selon eux peu remarqué au gouvernement (qui a tout de même duré 4 ans).
Une candidature «affligeante», capable d'accroître la division de la gauche ?
Tous les utilisateurs de Twitter, néanmoins, n'ont pas trouvé matière à rire dans l'annonce de la candidature à la présidentielle de Sylvia Pinel. Certains, en effet, ont considéré que cette aventure politique allait aggravé l'éclatement des voix de la gauche au premier tour du scrutin de 2017.
Abondant dans ce sens, le journaliste du Figaro Guillaume Tabard a jugé que cette candidature «humiliait» le président socialiste, et allait affaiblir une primaire organisée par le PS déjà boudée par certaines figures de poids de la gauche, comme Jean-Luc Mélenchon.
D'autres internautes, enfin, ont semblé s'indigner de la participation à l'élection présidentielle d'une personnalité politique n'ayant absolument aucune chance de l'emporter.
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