Rassemblés au pied de la statue de Simon Bolivar, héros des luttes d'indépendance en Amérique latine au début du XIXe siècle, certains manifestants ont brandi des drapeaux cubains avec l'effigie d'Ernesto «Che» Guevara, des drapeaux soviétiques et des affiches de La France Insoumise, mouvement de Jean-Luc Mélenchon lancé pour l'élection présidentielle de 2017.
Monté sur une petite estrade, devant un portrait en noir et blanc de Fidel Castro, Jean-Luc Mélenchon, qui vient d'obtenir le soutien des militants du Parti communiste français pour la présidentielle, a rendu un vibrant hommage à l'ancien dirigeant cubain, mort samedi.
«En Amérique latine, que l'on soit de droite ou de gauche, tout le monde admire Fidel et Cuba indépendant, parce que tout le monde sait que c'est Cuba qui a été le point d'appui de toutes les luttes d'indépendance», a lancé Mélenchon.
«Oui Fidel a fait des erreurs, tout le monde fait des erreurs mais tout le monde n'est pas Fidel», a-t-il ajouté.
Dans la petite foule rassemblée, quelques bougies scintillaient. Pour Serge Legendre, 79 ans, drapeau cubain au vent, Fidel Castro a «repris Cuba dans un état lamentable, il a redonné la fierté, l'instruction et la santé à tous les Cubains».
«C'est un pays dur, à cause du blocus, mais un pays sûr, plus égalitaire, sans tensions sociales», a affirmé Marie Tiphagne, 37 ans, dont le compagnon vit à Cuba.
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