«J'ai confiance dans la victoire dimanche prochain! Oui nous allons gagner dimanche prochain», a-t-il lancé, dimanche qui est le premier tour de l'élection présidentielle, a-t-il ajouté.
Il a continué de cibler «la brutalité» du programme «hyperlibéral» de son adversaire qui risque de «disloquer le corps social», pointant encore une fois les suppressions de 500 000 fonctionnaires.
«Je ne veux pas m'engager dans une démagogie anti fonction publique», a-t-il lancé, expliquant qu'il «n'arrêtera pas pendant 5 ans tout recrutement de policiers, d'enseignants, d'infirmiers, parce que c'est impossible!».
Autre axe d'attaque du programme de François Fillon: «je suis déterminé à tout faire pour que notre système de santé soit consolidé».
«Je ne réformerai pas l'assurance maladie en diminuant le taux de remboursement des Françaises et des Français et en transférant une partie de ces remboursements à des mutuelles privées», a-t-il promis.
Il a également fait mention en introduction de la Journée internationale de violence faite aux femmes.
Il s'est de nouveau étonné du soutien apporté par Vladimir Poutine à François Fillon et a ironisé: «Je ne sais pas s'il viendra voter dimanche prochain...».
La présidente LR de la région IDF, l'ex-fillonniste Valérie Pécresse, a salué un «projet crédible». «Choisissez un gaulliste humaniste qui libérera les énergies!», a-t-elle lancé.
Le président du Parti radical et maire de Nancy, Laurent Hénart, a salué le réalisme du programme d'Alain Juppé car le FN «se nourrit des promesses que nous ne tenons pas» et se tient «en embuscade».
Pour sa dernière journée de campagne, le maire de Bordeaux est allé déposer une gerbe sur la tombe du général de Gaulle à Colombey, après avoir déjeuné avec les élus. Venu se ressourcer, il a confié à la presse être "très confiant et très détendu" à quelques heures de la clôture de la campagne.
Yves Jégo et Franck Riester deux ex-soutiens de Bruno Le Maire étaient aussi présents à ce meeting ainsi que Nathalie Kosciusko-Morizet. Aussi présent l'ex-maire de Nancy, le radical André Rossinot, ainsi que la garde rapprochée de l'ex-Premier ministre, les députés Benoît Apparu et Edouard Philippe.
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