«Le jour où à la cantine, il y a des frites et une tranche de jambon, eh bien, le petit qui ne prend pas de tranche de jambon, il prendra une double ration de frites. C'est la République. La même règle et le même menu pour tout le monde. C'est ça la République !», a martelé lundi 7 novembre l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, devant un public conquis à Neuilly-sur-Seine, selon l'agence AFP.
Justifiant une telle restriction gastronomique par son attachement à la laïcité et à l'unité républicaine, le candidat à la primaire de la droite et du centre a déclaré ne pas vouloir «des tables de juifs et des tables de musulmans» dans les écoles.
Un engagement qui n'est en rien inédit : depuis plusieurs mois, l'ex-chef de l'Etat combat l'idée d'autoriser les établissements scolaires à proposer des plats de substitution aux élèves musulmans et juifs lorsque du porc est au menu.