Quelque 2 000 personnes, d'après la police citée par l'agence AFP, se sont rassemblées à Paris dans l'après-midi du samedi 5 novembre pour exprimer leur colère à l'égard de l'oppression dont les Kurdes, selon eux, font l'objet en Turquie. Une mobilisation qui faisait suite à l'arrestation par Ankara, vendredi, de plusieurs membres du parti pro-kurdes HDP, dans le contexte de la purge post-tentative de putsch.
Les manifestants parisiens, auxquels s'étaient notamment joints le Parti communiste et le Parti de gauche, brandissaient des banderoles indiquant : «Stop Erdogan, touchez pas à nos élus» ou «La Turquie bombarde, l'Europe reste silencieuse» (l'armée turque frappant des combattants kurdes en Syrie).
D'après l'AFP, des mouvements pro-kurdes similaires se sont tenus à Rennes (Ille-et-Vilaine), où 800 individus ont défilé...
... et à Marseille (Bouches-du-Rhône), où environ 300 personnes se sont rassemblées sur la principale artère de la ville.
Lire aussi : De Stuttgart à Hambourg, une vague de manifestations pro-kurdes envahit l’Allemagne