«Chacun doit être à sa tâche, moi je suis à la mienne, le Premier ministre aussi et nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français», a déclaré samedi 29 octobre le président de la République en marge d'une visite au centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire, réagissant aux propos de Manuel Valls qui critiquait vertement les confessions du président dans le livre-confessions de deux journalistes du Monde.
François Hollande a enchaîné : «Nous les voyons, la lutte contre le chômage, nous avons de premiers résultats, nous le voyons avec la sécurité, elle est nécessaire, nous avons répondu aux inquiétudes et à la colère des policiers. Et puis il y a aussi ces questions de réfugiés, de démantèlement du camp de Calais», a-t-il cité en exemple.
«Voilà les sujets, et le reste, ce sont des commentaires qui ne peuvent pas s'ajouter à des commentaires. Il y a trop à faire. C'est trop important de diriger le pays en ce moment, et moi je n'ai pas d'autre préoccupation», a encore lâché le chef de l'Etat.
Dans des propos qu'il aurait tenus dans l'avion qui le conduisait jeudi 27 octobre à Bordeaux et rapportés par Le Monde daté de samedi 29 octobre, Manuel Valls a évoqué sa «colère» personnelle et une «honte» ressentie par les militants socialistes à la lecture d'Un président ne devrait pas dire ça, livre de deux journalistes dans lequel François Hollande multiplie les confidences.