Des dizaines de policiers se sont retrouvés à Versailles pour entamer une marche afin de réclamer plus de moyens, d’effectifs, une modification des règles de la légitime défense, ainsi qu’une meilleure protection juridique des policiers.
Sur place, les drapeaux français se mêlaient aux uniformes et aux pancartes revendicatives.
A plusieurs kilomètres de là, quelques dizaines de policiers rejoints par une poignée de citoyens ont défilé dans les rues de la capitale, actionnant des sirènes et scandant le slogan «Policiers en colère, citoyens solidaires !» devant le Tribunal de grande instance et la préfecture de police de Paris.
Les manifestants ont entonné l’hymne national devant ces lieux symboliques, et plusieurs d'entre eux ont pris la parole.
Alors que plusieurs membres des forces de l’ordre avaient été déployés pour assurer la sécurité du rassemblement, les manifestants les ont remerciés avant de crier : «Les gendarmes avec nous !»
A Marseille, c'est devant l'Hôtel de police que des dizaines de manifestants se sont rassemblés, chantant notamment la Marseillaise.
Les policiers lyonnais en colère ont pour leur part opté pour la demeure du Préfet comme lieu de rassemblement.
Dans d'autres endroits de France, comme à Avignon, des rassemblements ont également été organisés.
Depuis plus d'une semaine, les manifestations de «policiers en colère» se succèdent soir après soir en France. Le mouvement de protestation est né quelques jours après l'agression au cocktail Molotov de quatre agents de police à Viry-Châtillon.
Le 26 octobre, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé le déblocage de 250 millions d'euros pour renforcer les moyens de la police, après avoir au préalable rencontré les syndicats.
Mais dès le soir même, des manifestants, ne souhaitant pas passer par l'intermédiaire de syndicats, organisaient de nouveaux rassemblements.
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