Autour de la demi-heure de jeu le 7 octobre au soir à Bouaké, en Côte d'Ivoire, l'arrière droit a centré et provoqué un but contre son camp d'un Malien, donnant l'avantage aux Ivoiriens (2-1 à ce moment là). Il l'a alors célébré en se frappant la poitrine du bras droit puis en mimant un «égorgement», en direction des tribunes.
«Une enquête préliminaire est actuellement en cours», a fait savoir la FIFA à l'AFP, suite au geste polémique.
Le geste du joueur parisien avait agité les réseaux sociaux, suscitant sarcasmes ou messages de défiance à l'égard des médias.
Lors de ce même match, Aurier avait pourtant aussi eu un geste secourable : il avait évité à un joueur d'avaler sa langue après un choc dans un duel, comme l'avait raconté le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, mercredi sur RMC.
«Aurier a eu un réflexe énorme. Je lui en ai parlé après et je l'ai même remercié d'avoir eu ce sang-froid», a ajouté l'ex-membre du carré magique des Bleus des années 1980.
Aurier, 23 ans, a plusieurs fois défrayé la chronique ces derniers mois. Fin septembre, il a été condamné à deux mois de prison ferme après une altercation avec des policiers à Paris. En février, il avait insulté et moqué son entraîneur du PSG d'alors, Laurent Blanc, et certains de ses coéquipiers, sur l'application Periscope.
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