La Haute autorité dont le but est de superviser le bon déroulement de la primaire de la gauche avait été saisie le 5 octobre par le chef de file des «frondeurs» du Parti socialiste (PS), le député Christian Paul, à la suite d'un texto envoyé par Pierre Jouvet, secrétaire national en charge des fédérations, à des élus socialistes. Le message en question appelait à soutenir une possible candidature de François Hollande à la primaire de janvier.
Selon la Haute autorité qui a interrogé Pierre Jouvet, le conseiller départemental de la Drôme «n'a envoyé ce texto qu'à cinq destinataires, les cinq premiers secrétaires fédéraux du Parti» qui appartiennent au même courant que lui.
Pierre Jouvet affirme aussi qu'il «n'a pas utilisé les fichiers du Parti, ni agi sur demande du premier secrétaire, et que, enfin, il s'agit d’une maladresse dans l'utilisation de son titre de secrétaire national» tout en promettant qu'il sera plus vigilant à l'avenir afin que cela ne se reproduise pas», selon la décision que s'est procurée l'AFP.
La Haute autorité, qui «prend acte» de la réponse de Pierre Jouvet, a donc adressé un rappel à l'ordre aux postulants, soulignant «qu'il serait effectivement contraire à l’égalité de traitement entre les candidats et à l’impartialité des organisateurs que les moyens du Parti et les titres de ses dirigeants soient mis au service d’un seul candidat, déclaré ou éventuel».
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