France

EN CONTINU : Nouvelle journée de mobilisation en France contre la loi travail

Les syndicats organisent dans toute la France une nouvelle journée de grèves et de manifestations pour réclamer l'abrogation de la loi travail, qui aura déclenché des mois d'affrontements politiques et de conflit social sans faire plier l'exécutif.

Jeudi 15 septembre

Bernard Cazeneuve a annoncé l'interpellation de soixante-deux personnes pendant les manifestations en France contre la loi travail ce jeudi, dont 32 ont été placées en garde à vue, a annoncé le ministre de l'Intérieur.

«Depuis le début des manifestations autour de la loi travail, 620 policiers et gendarmes ont été blessés. Ces violences sont inacceptables et ont conduit les forces de l’ordre à interpeller aujourd’hui 62 individus, dont 32 ont été placés en garde à vue», a déclaré le ministre de l'Intérieur dans un communiqué.

15 policiers et gendarmes ont également été blessés à Paris et dans d'autres villes, dont deux grièvement. Ces derniers ont été hospitalisés. Le communiqué indique également que depuis le début des manifestations contre la loi dite El-Khomri, quelque 620 membres des forces de l'ordre ont été blessés.

Selon les autorités, 78 000 personnes ont manifesté dans toute la France, un bilan qui s'élève à 170 000 selon la CGT.

Des manifestants ont enflammé des poubelles près de la place de la République :

A suivre sur notre direct :

Revivez en images les violences qui ont émaillé la mobilisation parisienne :

A Dijon, 700 personnes ont manifesté contre la loi travail.

Des interpellations sont en cours sur la place de la République à Paris :

Des journalistes ont été chargés par les CRS sur la place de la République.

Retrouvez nos images de la mobilisation à Nantes :

Le nombre de manifestants interpellés s'élève maintenant à douze personnes.

Selon notre reporter, un manifestant aurait été gravement blessé à l’œil place de la République.

Cinq policiers ont été blessés, dont l'un brûlé à la jambe par le jet d'un cocktail Molotov.

La préfecture de police (PP) a annoncé entre Entre 12 500 et 13 500 manifestants à Paris, alors que la CGT en avait recensé 40 000.

Selon la PP, au moins neuf personnes ont été interpellées - dont deux pour violences sur agent de la force publique.

La place de la République est submergée par les gaz lacrymogènes, tandis que certains manifestants continuent de lancer cocktails Molotov, bombes artisanales et pierres sur les CRS.

Sur la place de la République, des manifestants appellent les forces de l'ordre à rejoindre leur mouvement, tandis que la police procède à plusieurs interpellations.

Sous les huées et les projectiles, les CRS effectuent plusieurs charges sur la place de la République.

Selon la CGT, 40 000 personnes seraient rassemblées à Paris contre la loi travail.

De nombreux abribus ont été vandalisés sur la place de la république.

A Paris, sur la place de la République, les forces de l'ordre essuient des jets de cocktails molotov avant de charger.

De nombreux débordements ont éclaté au niveau du métro Oberkampf entre forces de l'ordre et certains groupes de manifestants, comme l'a constaté le journaliste de RT France présent sur place.

Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues du Mans :

Une action symbolique d'enterrement de la loi travail a été réalisée au Havre.

La permanence du Parti Socialiste a Rouen a été prise pour cible par des opposants à la loi travail.

Un cocktail Molotov aurait été envoyé sur les forces de l'ordre par les manifestants à Paris. Les affrontements se poursuivent.


Un manifestant a été blessé lors de ces heurts.

Un manifestant de la mouvance autonome a perdu connaissance suite aux affrontements avec les forces de l'ordre. Il aurait reçu un éclat de grenade de désencerclement.

A Paris, cinq personnes ont été interpellées pour port d'armes prohibées.

De nouveaux affrontements ont lieu avec les forces de l'ordre dans le cortège parisien. Suivez notre reporter en direct.

Un palet de lacrymogène a atterri sur le balcon d'un immeuble parisien.

Les manifestants de Tulle ont fait un éloge funèbre du PS devant la fédération locale du parti.

Au moins deux interpellations ont eu lieu à Toulouse suite à la manifestation sauvage.

Les manifestants se sont élancés à Lille.

Des projectiles sont lancés contre les forces de l'ordre dans le cortège parisien, qui répliquent avec des gaz lacrymogènes.

Un groupe d'une centaine de black bloc a pris la tête du cortège parisien avant qu'il ne s'élance.


Suivez la manifestation avec notre reporter sur place :

Même Gérard Filoche, membre du Parti Socialiste, n'échappe pas aux contrôles drastiques de la police.

Selon les syndicats, 3 000 personnes ont défilé à Rennes

Des heurts ont eu lieu entre forces de l'ordre et jeunes de la mouvance autonome à proximité de la place de la Bastille. Une interpellation a été réalisée.

A Lyon, plusieurs milliers de manifestants prennent part au cortège.

Une manifestation sauvage est en cours au départ de la place Bellecour. Des grenades de désencerclement sont lancées par les forces de l'ordre.

Notre reporter est à la Gare de Lyon où les forces de l'ordre fouillent les manifestants qui souhaitent rejoindre le rassemblement place de la Bastille. Certains sont encerclés par les policiers.

Des tensions sont apparues entre syndicalistes et non-encartés à Montpellier concernant le trajet de la manifestation. Résultat, le cortège s'est scindé en deux.

La manifestation de Clermont-Ferrand s'est déroulée dans le calme.

Des affrontements ont lieu entre des syndicalistes et des jeunes en tête du cortège à Bordeaux.

2 500 personnes se sont rassemblées à Toulouse selon la préfecture.

La situation se tend aux alentours de la Gare de Lyon, à Paris, où trois lycéens auraient été interpellés après avoir cassé un abribus

Des affrontements ont eu lieu devant la préfecture de Loire-Atlantique à Nantes avec les forces de l'ordre.

Les gendarmes mobiles ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.

Au moins une personne aurait été interpellée.


La préfecture estime le nombre de manifestants à 4 000.

A Bastille, lieu de départ de la manifestation parisienne, un premier canon à eau vient de faire son apparition.

Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Tours. Quelques 250 étudiants ont ensuite tenu une assemblée générale dans l'université.

Le cortège nantais s'est élancé en direction de la préfecture.

A Rennes, dont l'université a été bloquée par les opposants à la loi Travail, les manifestants commencent à affluer sur l'esplanade Charles de Gaulle, point de départ du rassemblement.

Plusieurs dizaines de jeunes sont regroupés devant le lycée Hélène Boucher, situé près de la place de la Nation. Les forces de l'ordre sont déployées sur place.

La manifestation de Caen se déroule dans le calme.

Les Stéphanois sont mobilisés, entre1 500 et 2 000 personnes ont rejoint la manifestation organisée à Saint-Etienne.

Au lycée Voltaire situé place de la Nation, un casseur a détruit le dispositif de vidéo-surveillance.

A Belfort, la mobilisation est aussi motivée par le projet de fermeture de l'usine d'Alstom, dont les salariés se sont rassemblés dans les rues de la ville.

La manifestation nantaise, qui doit commencer aux alentours de 10h, se met progressivement en place encadrée par de nombreux policiers.

Environ 1 000 personnes seraient rassemblées sur place.

Une première manifestation sauvage de lycéens a défilé dans les rues de Paris.

La situation était tendue ce matin au lycée Bergson à Paris, où des barricades improvisées ont été dressées et des poubelles mises à feu.

Des appels à la grève ont été lancés dans la fonction publique, à La Poste, chez Air France et au sein de France Télévisions ou encore parmi les intermittents du spectacle.

«Face à une telle loi, on ne peut pas attendre les présidentielles [...] il faut que les salariés se mobilisent dans la rue», a déclaré Philippe Martinez sur France Info, le secrétaire général de la CGT.

Avec près de 1 200 policiers mobilisés, selon une source policière, les forces de l'ordre seront au rendez-vous, les précédentes journées ayant été émaillées de violences.

Des meetings et manifestations sont prévus dans plus de 110 villes de France.

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