France

Echange tendu entre une reporter de BFM et des manifestants pendant un direct de RT France (VIDEO)

Un manifestant contre la réforme du collège qui l'empêche de filmer avec sa main. Il n'en aura pas fallu plus pour qu'une journaliste de BFMTV se lance dans de longues minutes de lamentation devant le reporter de RT France, en plein direct à Paris.

Le vif échange entre une journaliste de la chaîne française BFMTV et un manifestant, mécontent de la couverture médiatique effectuée par cette dernière, a été capturé par notre reporter qui était en plein Facebook Live, le 8 octobre à Paris lors d'un rassemblement contre la réforme du collège.

Tout commence lorsque le manifestant place sa main devant l’objectif de la journaliste pour l’empêcher de filmer.

Vous travaillez pour une télé qui fait de la désinformation 24 heures sur 24

Furieuse, celle-ci débarque alors en trombe devant la caméra du correspondant de RT France pour y entamer un long coup de gueule : «Monsieur m’a empêché de travailler !»

Elle interpelle le manifestant, qui ne se laisse pas intimider. «Vous travaillez pour une télé qui fait de la désinformation 24 heures sur 24 […] Je n’ai pas de compte à vous rendre», lance-t-il avant de clôturer la discussion enflammée.

Parce qu'il est écrit BFM, je ne serais plus une personne ?

Mais la journaliste, elle non plus, ne se laisse pas décourager. Elle se tourne vers le correspondant de RT France pour conter ses mésaventures : «Ce n’est pas normal de nous traiter comme ça, j’essaye de faire mon boulot honnêtement. […] Pourquoi parce que c’est écrit BFM, je ne suis plus une personne ?»

Elle confesse alors que les correspondants de la chaîne de télévision française doivent désormais enlever la bonnette de leur micro lorsqu’ils couvrent les manifestations, afin de ne pas être reconnus : «Oui, c’est dur. C’est très dur.»

Bon, je suis désolé mais le direct tourne, là !

Sentant l’appel de l’actualité, le journaliste de RT France tente alors de couper court à l'incident pour retourner filmer le cortège qui poursuit sa route. Mais moins d’une minute plus tard, la mécontente réapparaît et recommence à se confier : «Non mais il y a des moments où tu n’en peux plus quoi !»

Une fois son sac vidé, notre correspondant conclut afin de pouvoir, lui aussi, reprendre son travail : «Bon, par contre je suis désolé mais le direct tourne !»