«La mairie de Nice va continuer à verbaliser» les femmes portant un burkini, tant que son arrêté n'est pas invalidé, a expliqué la commune à l'AFP. Le maire FN de Fréjus, David Rachline, estime quant à lui que «l'arrêté de Fréjus est toujours valable». «Aucune procédure n'est en cours contre notre arrêté», a-t-il affirmé, rappelant que le texte court jusqu'au 12 septembre.
Comme Christian Estrosi, le président LR de la région PACA et de la métropole Nice Côte d'Azur, David Rachline «milite pour que la loi soit modifiée».
La mairie de Sisco (Haute-Corse) maintient aussi son arrêté «anti-burkini», pris au lendemain d'une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune mi-août.
Dans les Alpes-Maritimes, le maire de Mandelieu-la-Napoule, première commune à avoir adopté un tel arrêté en 2013, assure vendredi soir dans un communiqué vouloir maintenir son application. Le maire rappelle avoir pris cet arrêté suite à des affrontements sur une plage «entre des personnes qui se baignaient habillées et d'autres qui leur demandaient de quitter le plan d'eau».
A Nice, les femmes portant un burkini «continueront d'être verbalisées», tant que l'arrêté n'est pas invalidé, a expliqué la commune à l'AFP.
A l'instar d'une trentaine de municipalités françaises, Nice a interdit, dans son arrêté du 18 août, l'accès aux plages publiques «à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité et respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades».