Des notes des services de renseignements que RTL a pu consulter révèlent le branle-bas de combat que connaît le ministère de l'Intérieur pour identifier les mosquées radicales en France.
Mais, les procédures sont difficiles à mettre en place du point de vue juridique et sont très contraignantes pour les enquêteurs, qui doivent fournir de nombreuses preuves pour que les fermetures administratives soient valides.
Le site web de la radio indique qu'outre sa dimension polémique et politique, la fermeture d'une mosquée est un sujet technique. Afin d'encadrer cette technicité, le service central du renseignement territorial a, il y a 10 jours, mis à la disposition de ses antennes départementales un véritable guide de procédure, rappelant tous les éléments que les policiers doivent recueillir afin d'étayer leur dossier.
Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé lundi 1er août qu’une vingtaine de mosquées et salles de prière considérées comme radicales avaient été fermées depuis décembre 2015, ajoutant qu’il y en aurait d’autres, ainsi que des expulsions de prédicateurs extrémistes.