Le 3 août, la préfecture de police de Paris a rassemblé en urgence tous les directeurs des services de police de la capitale, des services de renseignements et du 36 quai des Orfèvres pour parer à d'importantes menaces d'attentat contre la manifestation estivale Paris Plages.
Selon les informations de nos confrères du Point, une «mise en attention» a été lancée. Elle concernerait un réfugié afghan, vivant à Paris, qui serait suspecté de vouloir commettre un attentat imminent sur les sites de l'événement.
Depuis l'attentat de Nice, le 14 juillet, tout le périmètre de Paris Plages, sur les berges de la Seine, fait l'objet d'une surveillance accrue. Tous les accès routiers sont fermés par des barrages et les points de passage des véhicules d'urgence sont surveillés par des agents de la mairie de Paris.
Par ailleurs, des patrouilles, renforcées par les militaires du dispositif Sentinelle, «assurent une présence sur les quais, sur les parties en hauteur et le pont». La sécurité a également été renforcée près du bassin de la Villette qui est, lui aussi, intégré à l'événement Paris Plages.
Dans un contexte de menaces d'attentats, de nombreuses festivités estivales ont été annulées partout en France, tels que la «Prom Party» à Nice, le Nuit des étoiles à Marseille ou encore la Fête du Jasmin à Grasse.
L'événement Paris Plages a été mis en place par la mairie de Paris en 2002. Chaque année, les quais de Seine sont recouverts de sable, transats, parasols et boutiques de restauration, afin que les touristes en vacances et les Parisiens en quête de farniente puissent profiter d'un moment de détente en plein cœur de la capitale. Cette année, l'événement durera jusqu'au 4 septembre.
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