Pour des raisons de sécurité et de contraintes logistiques, les annulations de festivals et autres manifestations estivales qui faisaient le bonheur des vacanciers français mais aussi des touristes étrangers se multiplient. Et, particulièrement dans la région de Nice, les villes annulent en masse les événements prévus en août, suite aux récents attentats terroristes et en particulier l'attaque au camion de Nice qui a fait 84 victimes.
Pas de «Prom Party» pour les Niçois
La Prom Party qui promettait une «belle sortie en famille» le 15 août prochain en proposant «cinq scènes musicales» pour danser sur la promenade des Anglais au son de musiques cubaines, rock ou encore de bal musette a été annulée. C'est le cas également pour le feu d'artifice.
Pas de spectacle pyrotechnique à Avignon
La mairie d'Avignon, déjà célèbre pour ses «Luminessences», spectacle d'images projetées à 360 degrés sur les vieilles pierres de la ville papale a annulé un spectacle ambitieux prévu pour le 25 août qui avait pour thème l'anniversaire de la libération de la ville. 30 000 spectateurs étaient attendus, mais ils ne viendront pas.
Pas de cinéma de plein air et pas d'étoiles à Marseille
Le quartier du Panier a annulé les projections de films en plein air et la«Nuit des étoiles» prévue le 5 août sur le site de l'observatoire de Marseille a également été annulée. Les astronomes amateurs ne pourront pas admirer le ciel étoilé du Sud. Il faut dire que le noir complet nécessaire aux observations astronomiques requerait de masser 400 à 500 personnes dans une impasse obscure.«Ca fait un peu peur», a ainsi concédé Richard Hamou, un des responsable de l'observatoire.
De nombreuses autres localités dans la région du Sud-Est ont annulé leurs manifestations, telles Collioure, dans les Pyrénées-Orientales ou Grasse, qui renonce à sa 70ème fête du Jasmin. Le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, en visite à Lyon où il a rencontré des militaires engagés dans l'opération de surveillance Sentinelle, a justifié les annulations en mettant en avant les contraintes d'une «situation de guerre» contre le terrorisme.