Le cortège, majoritairement constitué de réfugiés dont le campement se trouve à proximité de la station de métro Jaurès à Paris, s'est dirigé – dans le calme –vers le ministère de l'Intérieur afin de réclamer de meilleures conditions de vie, en «respect du droit international».
«Nous avons le droit d'être protégés», peut-on lire dans un communiqué publié par le Collectif La Chapelle Debout à l’origine de la manifestation. «Pourtant, nous sommes abandonnés par la ville, la région et le gouvernement. Toutes tentatives pour trouver d'autres solutions sont systématiquement détruites», poursuit l’organisation.
Parmi leurs revendications, les migrants demandent notamment «une allocation qui pourrait […] préserver [leur] dignité», ainsi qu'un logement pour se «protéger du froid d'hiver et de la chaleur d'été».
Il y a quelques semaines, une autre manifestation organisée par ce collectif s’était déjà tenue à Paris afin de dénoncer le «racisme institutionnel» des autorités françaises et la «chasse à l'homme» qui serait organisée contre les migrants «dormant à la rue dans des conditions effroyables».