Après avoir reconnu le caractère terroriste de l'attaque du camion à Nice, «qui ne peut être nié», le chef de l’Etat a indiqué que l’état d’urgence serait prolongé de trois mois et qu’un projet de loi dans ce sens serait proposé au parlement dans les jours à venir.
Réagissant à l'attentat de Nice, il a indiqué que la France continuerait à s’en prendre à «ceux qui nous attaquent» et renforcerait sa lutte contre le «terrorisme islamiste», ainsi que son engagement en Irak et en Syrie.
François Hollande a annoncé qu’il allait encore rehausser le niveau de protection nationale, notamment en maintenant à un haut niveau l’opération Sentinelle, qui consiste à déployer l’armée sur les points du territoire sensibles à la menace terroriste.
Il a par ailleurs fait appel à la réserve opérationnelle, une force constituée d'environ 50 000 personnes formées, qui se tiennent prêtes à apporter un soutien temporaire aux forces de sécurité.
Dans son discours du 14 juillet, quelques heures avant ce nouvel attentat, François Hollande avait pourtant annoncé que l'état d'urgence serait levé dès le 26 juillet, sauf en cas d'imprévu grave.
Il avait à cette occasion d'ailleurs averti que la menace terroriste restait importante dans le pays.
Quelques heures après avoir tenu ces propos, cette menace s'est à nouveau matérialisée en France, qui connaît, avec le bain de sang de Nice, son attentat le plus meurtrier depuis ceux de novembre 2015 à Paris.