Condamnée à deux ans de suspension de la fonction publique, dont six mois fermes, pour avoir fait des courses de taxis à hauteur de 40 000 euros durant son mandat à l'INA, puis à 3 000 euros d'amende pour avoir dépensé 23 000 euros en taxi lors de son passage à la tête du Centre George Pompidou, Agnès Saal se mettra à nouveau au service de l'Etat en officiant au ministère de la Culture.
Sa nouvelle mission est rattachée au secrétariat général du ministère et visera, selon le Monde, «à piloter la double démarche de labellisation "égalité professionnelle" et "diversité" engagée par le ministère», soit «passer en revue l’ensemble des procédures de recrutement, d’avancement, de primes, de mutation, etc., pour pouvoir déposer un dossier de labellisation auprès de l'Association française de normalisation».
Même si Agnès Saal a été sanctionnée pour les abus et erreurs qu'elle a commis dans le passé, sa réintégration au sein du ministère de la Culture a sucité l'émoi chez de nombreux internautes.
Faisant référence aux dépenses astronomiques de taxi d'Agnès Saal, cet internaute anticipe une forte hausse des actions des taxis G7.
Une image valant parfois mieux qu'un long discours, cet internaute a interpellé le gouvernement avec un extrait de casier judiciaire afin de s'interroger sur ce retour en grâce.
D'autres mettent en avant le fait que dans le secteur privé, le moindre écart peut valoir des sanctions plus sévères.
Agnès Saal fera-t-elle son retour en taxi ? Ironise un internaute.
Si Agnès Saal a purgé sa peine ferme et a procédé au paiement de ses amendes, ainsi qu'au remboursement des différents frais, un parfum de scandale continue de la suivre.
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