Dès sa prise de parole, Manuel Valls a fait face à une nuée de sifflets, par dessus laquelle des cris tels que «Salaud !» ou encore «Manuel Valls, démission !», se sont fait entendre, émanant de militants qui brandissaient des cartes rouges et des pancartes de la CGT et du mouvement Nuit Debout.
Face aux bruyants mécontents, le Premier ministre a tant bien que mal poursuivi son discours, assurant que «la démocratie c’est le respect et l’écoute de chacun». Une manifestation sauvage des opposants à la loi travail a ensuite pris place dans les rues de Montpellier, où Manuel Valls était venu inaugurer la ligne 4 du tramway dans le cadre de sa visite officielle dans le Gard et l’Hérault le 1er juillet.