En garde à vue depuis mardi matin, les deux hommes, âgés de 27 et 29 ans, avaient été condamnés en septembre 2013 avec Abballa dans le procès d'une filière d'envoi de djihadistes au Pakistan, ont précisé à l'AFP des sources judiciaires et proches de l'enquête.
La garde à vue d'un troisième homme, âgé de 44 ans, a été levée sans poursuite à ce stade de l'enquête, a de son côté précisé le parquet.
Lundi, peu après 20 heures, Abballa, 25 ans, a tué à coups de couteau Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant de police adjoint du commissariat des Mureaux, devant son pavillon à Magnanville, près de Paris. Il a ensuite séquestré à l'intérieur de la maison sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, qu'il a égorgée, et leur petit garçon de trois ans, retrouvé vivant dans un état de «sidération». Abballa, qui a déclaré avoir prêté allégeance au groupe djihadiste Daesh, a été tué par les policiers d'élite.
Daesh, qui a exhorté à de nombreuses reprises ses partisans à tuer des policiers et des militaires dans les pays de la coalition engagés contre ses positions en Syrie et en Irak, a revendiqué ce double homicide.