«Nous avons des désaccords qui ne sont pas nouveaux», mais «nous avons eu un échange constructif, argumenté, sur cette primauté que nous entendons donner à l'accord d'entreprise», a ajouté la ministre.
Plus tôt, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avait déclaré que les «désaccords se sont confirmés» avec le gouvernement, en particulier sur l'inversion de la hiérarchie des normes faisant primer les accords d'entreprises sur les accords de branche.
«En effet, nous n'avons pas trouvé de consensus», a affirmé Myriam El Khomri. «Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas en capacité de mieux travailler ensemble», a-t-elle ajouté.
Estimant qu'il était «important» d'avoir «renoué le dialogue avec la CGT», la ministre a dit qu'elle allait désormais «regarder attentivement» les propositions remises par le premier syndicat vendredi matin.
Toutefois, le gouvernement ne retirera pas les articles qui fâchent la CGT, a répété une nouvelle fois Mme El Khomri.
«Enrichir le texte oui, mais sans en dénaturer la philosophie, c'est très clair de ce point de vue là, et notamment la primauté de l'accord d'entreprise en matière de temps de travail», a-t-elle déclaré.
La rencontre vendredi entre M. Martinez et Mme El Khomri constituait une première depuis début mars.
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