France

Dupont-Aignan : «François Hollande est un fossoyeur de l’héritage du Général de Gaulle»

Dans un communiqué publié sur le compte Twitter de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignant fustige le fait que le président de la République aille se recueillir sur la tombe du Général de Gaulle et qualifie ce déplacement de «provocation».

«Cette manœuvre est pathétique et dérisoire». Dans son communiqué, Nicolas Dupont-Aignan ne mâche pas ses mots concernant le déplacement de François Hollande à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) pour se recueillir sur la tombe du Général de Gaulle. 

Pour le candidat à la présidentielle et député de l'Essonne, la récupération politique à un an de l’élection présidentielle ne fait aucun doute : «François Hollande essaye de récupérer la figure du Général, dans une manœuvre politicienne évidente», martèle-t-il. 

Prenant François Mitterrand, «qui n'était pas gaulliste», en exemple, le communiqué rappelle que ce dernier «n'a jamais eu l'outrecuidance de se recueillir sur la tombe du Général de Gaulle».

Signé par Nicolas Dupont-Aignan en personne, qui se réaffirme ainsi en défenseur du gaullisme, le communiqué donne le coup de grâce en présentant une image pitoyable du président de la République : «Le Général de Gaulle a toujours souhaité une France libre, forte et rassemblée. Couché devant Berlin, à quatre pattes face à Bruxelles, à plat ventre devant Washington, François Hollande incarne tout le contraire : une France faible, divisée et soumise aux intérêts extérieurs». 

Invité par la famille du Général de Gaulle, François Hollande sera le premier président socialiste à faire le déplacement. Une visite hautement symbolique, à trois jours de l’anniversaire de l’appel du 18 juin 1940. 

Accompagné de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le président de la République déposera, au cours d’une visite privée, une gerbe sur la tombe de l'ancien chef d'Etat. 

Il se rendra ensuite à La Boiserie, la demeure familiale du clan de Gaulle, où le général est mort, le 9 novembre 1970, un an après s’être retiré de la vie politique. Enfin, ce déplacement s’achèvera par un hommage appuyé au mémorial de Charles de Gaulle, où s’érige la Croix-de-Lorraine.