Les manifestants ont bravé le mauvais temps pour se rassembler place Monge à Paris en début d’après-midi, avant d’entamer une marche d’une heure, emmenée par le porte-parole de l’organisation, Pierre Larti, qui enchaînait les slogans du haut d’une remorque.
Au programme des revendications, on retrouvait l’opposition à l’immigration, aux réfugiés, à l’islamisation, mais aussi à la religion musulmane en tant que telle. «Islam, hors d’Europe !», «Nos quartiers ne seront pas Molenbeek» ou encore «Non à l’immigration», a pu entendre notre correspondant sur place.
D’autres leitmotivs, comme «Gaulois réveille toi, tu es ici chez toi» ou «Europe populaire, Europe identitaire», étaient plus centrés sur l’«identité européenne», que revendique fermement le groupe.
Encadré par une vingtaine de CRS, le cortège a rejoint la place Saint-Sulpice sans connaître d’incidents majeurs.
Certains passants, mécontents, ont toutefois invectivé les activistes. Alors que plusieurs ont adressé des doigts d’honneur à l'attention du cortège, une dame a préféré venir à la rencontre des manifestants, leur implorant d’«arrêter», avant d’être repoussée par la police. Une jeune fille a, elle, choisi de se filmer devant le rassemblement en criant «Vive l’Islam !»
Plusieurs orateurs ont été invités à prendre la parole à l’arrivée du cortège, comme Ana Lignier, fondatrice du collectif «Plus jamais Cologne», qui a dénoncé l’impunité dont auraient bénéficié des réfugiés coupables d’agressions sexuelles lors de la soirée du Nouvel an dans la ville allemande.
Interrogé par le correspondant de RT France, Pierre Larti s’est dit très satisfait de l’action : «non seulement je suis content car on est nombreux, mais je suis surtout content parce que ce ne sont que des jeunes (…) symbole d’une jeunesse qui ne veut pas se laisser abattre et qui veut reprendre son destin en main».