France

Salah Abdeslam aurait visé bien d'autres cibles à travers le pays

Selon une information exclusive de BFMTV, les enquêteurs auraient mis la main sur un ordinateur appartenant à Salah Abdeslam. L’appareil contiendrait une liste de cibles potentielles pour des attentats.

Le dernier des terroristes du 13 novembre aurait-il mené les enquêteurs en bateau ? Alors qu’il clame haut et fort qu’Abdelhamid Abaaoud est l’organisateur du carnage de Paris et qu’il n’a fait que l'aider, un nouvel élément pourrait remettre en cause cette version des faits.

BFMTV révèle qu'un ordinateur retrouvé dans un appartement de Forest, en Belgique, a fourni des informations intéressantes à la police. Un dossier en particulier a retenu l'attention des autorités. Intitulé sobrement «Salah», il contiendrait une liste de cibles potentielles.

Marseille, Toulouse et Paris dans le viseur

Si l’on sait d’ores et déjà qu'Abdelhamid Abaaoud projetait une attaque à La Défense, à Paris, le quartier des affaires de la capitale y apparaît une nouvelle fois. Marseille et sa zone portuaire, le parlement européen de Strasbourg ou encore l’aéroport de Toulouse figurent également au rang des cibles potentielles.

En savoir plus : Attentats de Paris : Salah Abdeslam a refusé de répondre au juge d'instruction

Les modes opératoires y sont détaillés. Qu’il s’agisse de fusillades, d’attentat-suicide ou d’attaques au drone et même à l’avion kamikaze. L'imagination du terroriste est fertile en la matière.

Le renseignement militaire vigilant

Du côté de la Grande Muette, on connaissait déjà ces cibles. Elles avaient même fuité dans la presse française en janvier dernier. En plus des lieux cités précédemment, le renseignement militaire ajoutait le Musée européen de Lille, le pont de Saint-Nazaire ou encore de la zone de stockage d’hydrocarbures de Lyon-Sud.

Lors de son arrestation en Belgique, Salah Abdeslam avait fait part de sa volonté de coopérer. Le jeune homme semble avoir changé son fusil d’épaule. Le 20 mai, il se rendait au palais de justice de Paris afin d'y être interrogé pour la première fois au sujet des attentats de Paris par les juges anti-terroristes. Mais loin de se mettre à table, Salah Abdeslam s’était muré dans un silence pesant.