«Le Festival de Cannes a décidé d'ajouter à sa sélection officielle le film de Bernard-Henri Levy, Peshmerga», a annoncé le Festival de Cannes le 16 mai dans un communiqué de presse.
«Ce film, que nous venons de découvrir, se tient au plus près des combattants kurdes Peshmergas. Avec une équipe réduite, le réalisateur a remonté 1 000 kilomètres le long de la frontière irakienne, du sud au nord, filmant des situations de guerre, des paysages et des visages d’hommes et de femmes qui sont rarement donnés à voir», poursuit le communiqué.
Pour la troisième fois, BHL est donc invité en sélection officielle, après Bosna en 1994 et Le serment de Tobrouk en 2012.
Une décision qui n'est pas sans susciter critiques et sarcasmes
Sur Twitter, nombreux sont les internautes qui s'interrogent sur le choix des films opérés par le Festival, notamment après la décision de ne pas sélectionner le dernier film d'Emir Kusturica, pourtant deux fois lauréat de la Palme d'Or sur la croisette. Une décision politique, après les propos pro-Poutine du réalisateur serbe ?
Après la probable – mais pas encore officielle – déprogrammation du film pro-palestinien Munich, une histoire palstinienne de Nasri Hajjaj, des internautes soulignent le choix de la direction Festival d'intégrer à la dernière minute un film de Bernard-Henri Levy:
Certain twittos comme celui-ci, décidément bien inspiré, préfèrent prendre avec humour cette sélection du philosophe cathodique et médiatique, dont le dernier film sur la guerre en Libye n'avait pas franchement suscité l'adhésion ni des critiques ni du public.
Même la sénatrice UDI de l'Orne, Nathalie Goulet se lâche :
Enfin, certains préfèrent encore s'amuser de l'intrusion de BHL au dernier moment dans la programmation du festival.