France

Loi travail : Première grande journée de mobilisation après le 49.3

Jeudi, partout en France, des organisations syndicales et étudiantes appellent à manifester contre la loi travail. A l’Assemblée nationale, le gouvernement fait face à une motion de censure. Nos correspondants seront dans le cortège parisien.

Jeudi 12 mai

La permanence du PS à Tulle, dans la Corrèze, le fief de François Hollande, a été murée par des manifestants.

A Paris, des manifestants ont écrit «Etat autoritaire» sur le sol à l'aide de débris de grenades.

Une vidéo prise à Paris montre un jet de projectile émanant d'un CRS, qui pourrait s'apparenter à une grenade désencerclante, atterrir sur un manifestant.

Des affrontements sont toujours en cours à la station de métro Saint François Xavier de Paris, où des nombreux jets de gaz lacrymogène ont lieu.

La plupart des manifestants, qui reculent sous les charges des forces de l'ordre, quittent peu à peu le rassemblement.

Selon la radio RMC, quatre interpellations ont eu lieu à Paris pour port d'arme et jets de projectiles, six à Caen et cinq à Nantes.

Notre correspondant a pu constater de nouveaux jets de projectiles sur les CRS au métro Saint François Xavier de Paris. Il est actuellement en direct.

Une nouvelle charge se prépare de la part des forces de l'ordre.

La CGT parle de 50 000 manifestants présents à Paris cet après-midi. Plus tôt, la préfecture de police avait évoqué le chiffre de 11 500 à 12 500.

Comme l'a constaté notre correspondant sur place, les CRS ont chargé les manifestants place Saint François Xavier, où des heurts se poursuivent.

Une productrice de l'agence vidéo Ruptly a été blessée en recevant une pierre à la tête au court des heurts à Paris. Elle a été emmenée à l'hôpital.

Au moins une autre personne a été blessée elle aussi à la tête, rapporte l'AFP.

Dix membres des services d'ordre de la CGT et trois de ceux de Force ouvrière, qui avaient été pris à partie par des manifestants les accusant de jouer un double jeu, ont été blessés, rapportent des sources syndicales.

Actuellement, les CRS sont toujours mobilisés près de la station de métro Saint François Xavier.

De nouvelles photos laissant présager des violences en marge du rassemblement à Paris fleurissent sur les réseaux sociaux.

A Nantes, où des rassemblements contre la loi travail et l'article 49.3 avaient également lieu, des incidents ont également eu lieu.

Des banques, mais aussi des agences d'assurance ont été prise pour cibles.

Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les casseurs.

La gare a elle aussi fait les frais de la colère des manifestants.

La préfecture de police de Paris parle de 11 500 à 12 500 manifestants qui ont battu le pavé cet après-midi dans la capitale.

Deux interpellations y auraient eu lieu, rapporte la chaîne d'information française BFMTV.

Pendant que la situation retrouve son calme pour le moment, le débat sur le vote de la motion de censure a été lancé à l'Assemblée nationale.

En savoir plus : 49.3 : L’Assemble nationale débat la motion de censure sur fond de tensions dans la rue et au PS

Au cours des violences qui ont eu lieu cette après-midi, au moins une jeune femme aurait été blessée à la tête, rapporte une journaliste sur Twitter.

Par ailleurs, des incidents ont aussi éclatés au Havre, où le local du PS a été saccagé.

Des gaz lacrymogène ont été de nouveau projeté par la police pour disperser la foule aux Invalides.

Notre correspondant sur place a pu constater la réaction incrédule de touristes, qui sortaient d'une visite du dôme des Invalides. Ils sont restés groupés, observant l'affrontement entre CRS et manifestants.

Des affrontements ont lieu entre un groupe de manifestants et le service d'ordre de la CGT, qui comporterait des syndiqués de la police, rapporte notre correspondant. Quoiqu'il en soit, des casseurs les ont pris à partie en leur envoyant de nombreux projectiles.

Les manifestants arrivent sur l'esplanade des Invalides, lieu officiel de fin du rassemblement. Cependant, l'issue de celui-ci reste incertain, puisque les activistes avaient, à l'origine, exigés d'être reçus à l'Assemblée nationale.

Selon un journaliste du Figaro, toutes les stations proches de l'Assemblée (Concorde et Invalides, notamment) ont fermé leurs portes par mesure de sécurité. Les voyageurs seraient donc bloqués à l'intérieur.

Un calme très précaire est revenu dans la manifestation, à peine quelques instants après que des scènes de guérilla urbaine ont eu lieu à Paris.

Les rues de la capitale portent encore les stigmates des affrontements en marge de la loi travail.

Malgré les incidents, des milliers de personnes continuent à marcher en direction de l'Assemblée nationale.

De nouveaux cocktails molotovs ont été lancés sur les CRS à Paris.

Des vidéos impressionnantes des affrontements entre casseurs et policiers ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux.

Des nuages de gaz lacrymogène ont afflué dans le cortège.

Vers 15 heures des débordements ont été constatés par notre correspondant sur place, sur le boulevard Montparnasse à Paris. Des projectiles, dont un cocktail molotov, ont été jetés sur les CRS qui ont répliqué en chargeant et en lançant des grenades de dés-encerclement.

Un hélicoptère de la police a également été dépêché sur place pour assister les forces de l'ordre. 

Comme l'a constaté le reporter de RT France, un groupe de protestataires a renversé une poubelle à verres afin de s'emparer de bouteilles pour les lancer sur les forces de l'ordre.

Notre correspondant à Paris est présent sur place pour vous faire vivre la manifestation de l'intérieur sur Périscope.

Il n'y a eu aucun incident pour le moment même si l'ambiance reste tendue entre les CRS, qui ont déjà les gazeuses en main, et les activistes, qui ont déjà jeté quelques pétards.

Le cortège, qui rassemble des milliers de personnes dans la capitale, a entamé sa marche il y a quelques minutes.

La présence policière est impressionnante. Quelques slogans provocateurs envers les CRS ont déjà fusé, laissant présager de la tension sur place.

Les forces de l'ordre sont présentes en nombre à Paris, alors que la marche contre la Loi Travail devrait démarrer d'ici quelques instants. A Denfert-Rochereau, où le rassemblement est prévu, les manifestants sont fouillés de fond en comble.

A Bordeaux, où la police a été mobilisée en nombre, une partie des manifestants a bloqué le tram place Pey-Berland.

Quant aux rues de Toulouse, elles ont rassemblé quelque 12 000 manifestants cet après-midi, selon les chiffres de la CGT.

A Lyon aussi, de nombreux manifestants sont venus battre le pavé. La police et la CGT évoquent le chiffre de 750 personnes.

Les manifestants sont rassemblés devant la place de la Mairie à Rennes.

A Toulouse, plusieurs milliers de protestataires sont également présents.

A Toulouse, la manifestation vient de démarrer.

A Montpellier également, des centaines d'opposants à la Loi Travail commencent à se rassembler devant la préfecture.

Place Denfert-Rochereau, point de départ de la mobilisation parisienne, les manifestants commencent à se préparer. Le cortège partira à 14 heures, direction l'Assemblée nationale. 

Selon les premiers témoignages, la mobilisation toulousaine attire du monde. Le magnifique ciel bleu qui trône au dessus de la Ville rose aide certainement. 

A Périgueux, on appelle à passer aux flammes le code du travail.

Premiers débordements à Nantes. Des lycéens ont incendié des barricades ce matin. 

On ne manifeste pas que dans les grandes villes. A Tulle, le fief de François Hollande, environ 200 personnes battent le pavé. 

A Rennes, par peur de nouvelles violences, des boutiques ont décidé de laisser les rideaux fermés. Une agence bancaire s'est même protégée à l'aide de planches de bois. 

A Paris, on compte quelques lycées bloqués. Comme souvent, ce sont des murs de poubelles qui ont été érigés pour empêcher les élèves de rentrer à l'intérieur.

A Grenoble, entre 1 000 et 2 500 personnes se sont déplacées devant la préfecture.

Plusieurs actions ont déjà été menées. Ce matin, le pont de Tancarville a été occupé par les manifestants. Le blocage de cette portion de l’autoroute reliant Rouen au Havre a entraîné de nombreux ralentissement. Du côté de Nantes, les embouteillages sont provoqués par des manifestations sur le périphérique. A Rennes, c’est un dépôt de bus qui est bloqué. Les transports en commun sont touchés.

C’est une journée charnière dans la lutte contre la loi El Khomri. Le Premier ministre Manuel Valls a enclenché le compte à rebours mardi en faisant adopter au forceps la loi El Khomri à l’Assemblée nationale ; un recours au 49.3 qui lui vaut d’affronter jeudi une motion de censure initiée par les élus de droite. Pendant ce temps, la mobilisation contre le texte ne faiblit pas. Plusieurs villes de France sont à nouveau les théâtres de manifestations contre cette loi. A Paris, le cortège a la ferme intention de se rendre à l’Assemblée nationale. Nos correspondants seront sur place.