«Mes impôts ne serviront pas à payer l’avocat d’Abdeslam», a expliqué au micro d’Europe 1 la mère de Chloé Boissinot. Elisabeth Boissinot ne supporte pas l’idée que ses impôts financent la défense de Salah Abdeslam, le cerveau des attentats de Paris dans lesquels plus de 130 personnes ont été tuées.
Transféré en France depuis la Belgique, Salah Abdeslam sera défendu par Maître Franck Berton, qui avait expliqué que les frais de défense seraient payés par l’aide juridictionnelle, laquelle permet aux personnes à «faibles ressources, de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’Etat des honoraires et frais de justice», peut-on lire sur le site officiel du service public.
Elisabeth Boissinot s’est également indignée du traitement réservé à Salah Abdeslam. «On dirait une vedette. Transport en hélicoptère, prison avec 15 personnes dédiées, on le dorlote pas, mais on y fait très attention». La mère de Chloé rappelle qu’il s’agit «quand même d’un assassin» et que «le fait qu’on paye un avocat pour lui et que ce soit [son] argent, de [son] travail, qui permette de défendre cette homme-là…», elle ne paiera pas.
Révoltée, la mère de Chloé a donc décidé d’écrire à François Hollande pour lui expliquer les raisons pour lesquelles elle ne paierait pas ses prochains impôts. «C’est comme si je trahissais ma fille», s’est indignée Elisabeth Boissinot. Quitte à faire de la prison, «il est hors de question que je paye quelqu’un pour défendre la personne qui a tué ma fille», insite-t-elle.
Elisabeth Boissinot a par ailleurs pris un avocat pour «lire le rapport d'autopsie de Chloé» et «c'est moi qui vais le financer. Nous allons financer pour avoir des réponses et la France va financer pour essayer de lui éviter la prison à vie, c'est ça qui me met en colère», a-t-elle conclut avec indignation.
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