Le 1er mai, journée traditionnelle des hommages du Front National à Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen s’est exprimé devant 500 personnes environ, pour beaucoup, des anciens fidèles, sur la place des Pyramides.
Jean-Marie Le Pen avait déclaré qu'il espérait voir, autour de lui à ce rassemblement, autant de soutiens que possible : «S'il y a 200 personnes, on verra que j'ai encore 200 copains. Si c'est 1 000 ou 2 000, ça deviendra un fait politique.»
Lors de son discours, il a déclaré que la présidente du FN, sa fille Marine le Pen, pourrait perdre des présidentielles, même dès le premier tour, car elle ne respectait pas une «condition sine qua non du succès» : l'unité du parti.
«Je le dis, avec gravité et tristesse, puisqu'aucun signe n'a été dans le sens de la conciliation : Marine Le Pen sera battue au second tour del'élection présidentielle et peut-être même au premier», a-t-il déploré.
Malgré l’interdiction de Marine le Pen d’aller à la réunion de son père sous peine d’expulsion du parti, Bruno Gollnisch, Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN, et l'eurodéputée Mireille D'Ornano étaient présents aux côtés du cofondateur du parti.