Les faits remontent à 2012, un des activistes présumés postait sur son compte Twitter : «Amis journalistes, vous allez entendre parler de nos amis policiers». Puis un lien permettant d’accéder à des sites hébergeant les données collectées des policiers avait été diffusé. Ces données ont été récupérées en piratant le site du syndicat de police SGP-FO.
Un des Anonymous jugés, qui a pour pseudo «Sunki», a reconnu avoir découvert la faille qui a permis l’attaque du site, mais a affirmé que c’était un autre hacker qui avait récupéré les données. Il est poursuivi pour avoir participé à leur diffusion. Un autre est poursuivi pour avoir capté et copié la base de données du site de SGP-FO. Le troisième, «Calin», se voit reprocher d'avoir annoncé la mise en ligne des coordonnées des 541 fonctionnaires de police.
Pour l’avocat des parties civiles et du syndicat les pirates ont «objectivement et volontairement mis en danger les policiers parce qu’ils sont policiers, et leurs familles». Deux des hackers jugés sont également poursuivis pour le piratage des sites gouvernementaux modernisations.gouv.fr et immigration.gouv.fr.
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