«Face au terrorisme, face à la menace, qui n'a jamais été aussi importante [...] sans doute encore plus importante qu'avant le 13 novembre [...], il faut prendre les décisions qui s'imposent», a déclaré le Premier ministre français.
Pour étayer son propos, Manuel Valls a évoqué «les signes d'activité, les réseaux terroristes, des menaces, des revendications par internet» ainsi que «le nombre de personnes qui sont interpellées».
Cette annonce intervient alors que le vote de la réforme constitutionnelle sur l'état d'urgence et la déchéance de la nationalité aura lieu mercredi à l'Assemblée nationale, il a appelé à «faire en sorte que dans le texte fondamental, la Constitution, nous soyons plus forts».
Il a ajouté : «Nous sommes dans un moment où chacun doit évidemment agir en conscience [...] en regardant cette menace avec lucidité et en pensant à ce que veulent les Français. Et ce que veulent les Français, c'est le rassemblement. Pas de la gauche, mais le rassemblement de tous».