L’étude se base sur les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, et les 688 viols qui ont été déclarés (ce qui ne représente que 10% des viols au total) dans la capitale entre 2013 et 2014. Si 90 de ces viols concernaient des mineurs, 598 ont visé des femmes majeures. Parmi les agresseurs de ces dernières 322 ont pu être identifiés par les services de police.
Tous masculins, 52% des perpétrateurs de viols en 2013 et 2014 étaient de nationalité étrangère, 48% d’entre eux étaient déjà connus de la police, dont 20% pour des agressions à caractère sexuelles. D’une moyenne d’âge de 34 ans, 44% de ces agresseurs étaient sans emploi.
Selon le quotidien, «C’est dans le secteur Folie-Méricourt (XIe) et à proximité de la station de métro Belleville (Xe, XIXe, XXe) que l’on enregistre le plus grand nombre de viols commis». Mais le quartier des Halles, de République, les gares du Nord et de Montparnasse ou encore les places Clichy et Pigalle figurent aussi parmi les zones les plus dangereuses pour les femmes. C’est d’ailleurs la nuit (dans 73% des cas), le weekend (40% des cas), ainsi que dans des espaces privés (seules 12% des agressions sexuelles ont lieues sur la voie publique) que ces dames risquent le plus de se faire violer.
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