Si l'ancien président a proposé de «voter» pour la révision constitutionnelle du gouvernement, il a tenu à poser ses conditions avant de donner les voix de son parti au président François Hollande. Il s'est prononcé pour étendre cette déchéance de nationalité aux «délits de terrorisme» et non aux seuls crimes, peut-on lire sur Le Figaro.
Il aurait également demandé que «la déchéance prenne effet dès le prononcé de la peine, et pas à l'issue de la peine», qu'elle soit «couplée avec l'expulsion» et que l’état d’urgence permette la pose de bracelets électronique sur décision administrative pour les individus dangereux.
«Une victoire idéologique de la droite»
Au début de cette réunion, Nicolas Sarkozy aurait déclaré que la mise en place de cette mesure est «une victoire idéologique de la droite»
Ce bureau politique du parti d'opposition s'est déroulé à huis clos. Alain Juppé et Bruno Le Maire, ses rivaux en vue de la primaire de la droite et du centre de son parti, étaient allés dans le même sens sur la déchéance de nationalité inscrite dans le projet de réforme Constitutionnel.
Alors que la présidente de la région Ile-de-France du parti Les Républicains Valérie Pécresse avait proposé ce mercredi l'extension de cette mesure à tous les français, la gauche se déchire sur le projet et l'exécutif devra certainement avoir besoin des voix de la droite pour le faire passer. Les anciens ministres Jean-Mars Ayrault, Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti notamment ainsi que la maire de Paris, Anne Hidalgo, s'y sont déjà vivement opposés.