Le 18 novembre dernier le RAID lance un assaut dans un immeuble de la rue Corbillon à Saint-Denis où Abdelhamid Abaaoud, l’un des commanditaires présumés des attentats du 13 novembre, s'est retranché avec sa cousine. Selon le rapport d’autopsie que Le Monde s’est procuré, la mort du terroriste est due à la «mise en œuvre d’un dispositif explosif, le corps ayant subi un effet de blast et de polycriblage, notamment par éléments métalliques (boulons)».
Le document indique qu’aucune balle n’a touché Abdelhamid Abaaoud : «Il n’est pas caractérisé de lésions évocatrices de blessures par arme à feu sur Abaaoud». Quant à sa cousine, Hasna, elle n’aurait pas non plus été touchée par les tirs du RAID, elle est morte «asphyxiée sous les décombres».
Le troisième terroriste, complice d’Abaaoud, qui a déclenché sa ceinture d’explosifs provoquant sa mort et celle d’Abaaoud n’est pas identifié. Mais son ADN a été retrouvé dans la voiture qui a été utilisée par le commando des terrasses parisiennes le soir du 13 novembre.