France

Incidents à Ajaccio : les politiques condamnent, le gouvernement accusé de laxisme par l'opposition

Au lendemain des incidents survenus à Ajaccio, l'indignation était générale au sein de la classe politique. Si le gouvernement les a fermement condamnés, de nombreux ténors politiques n'ont pas hésité à pointer du doigt sa grande responsabilité.

Terminé le temps de l'union sacrée qui a prévalu quelques jours après les attentats du 13 novembre, la France renoue encore une fois avec les crispations identitaires. Malgré la condamnation du Premier ministre et des autres membres du gouvernement, une grande majorité de la classe politique française s'est montrée sévère sur la passivité du gouvernement.

Alain Juppé attend de l'Etat «autorité et fermeté» en corse alors que Jean-Luc Mélenchon rêve d'une France apaisée. «Un matin, on se lèvera et on sera revenus en France. Sans avoir honte de ses compatriotes» a-t-il tweeté, faisant ainsi référence à la salle de prière musulmane victime d'un acte de vandalisme. 

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De son côté, Florian Phillipot a accusé directement le gouvernement de «de laisser prospérer le laxisme et le communautarisme», une formulation que l'on retrouve également dans un communiqué du Front national. 

Le tout nouveau président de l'Assemblée de Corse a fait part en langue locale et en français de «sa solidarité sans faille» avec les pompiers agressés.