France

Louvre : origines des personnes arrêtées et dernières informations après le vol des bijoux impériaux

Une semaine après le cambriolage spectaculaire au musée du Louvre, deux suspects ont été interpellés samedi soir et placés en garde à vue. L’un tentait de fuir vers l’Algérie, l’autre a été arrêté en Seine-Saint-Denis. Le butin, estimé à 88 millions d’euros, reste introuvable, tandis que deux complices sont toujours recherchés.

Avancée majeure dans l’enquête sur le vol des joyaux de la couronne de France : deux membres présumés du commando de quatre hommes ont été appréhendés. Une arrestation qui marque un tournant une semaine après les faits survenus le 19 octobre. Le nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a salué le travail des enquêteurs.

Les investigations se poursuivent en vue de tenter de récupérer les bijoux impériaux. 

Les indices qui ont mené aux suspects

Huit jours après le spectaculaire vol du Louvre, des complicités internes sont évoquées et deux individus ont été arrêtés le 27 octobre.

Les caméras de vidéosurveillance, publiques et privées, ont retracé leur parcours à Paris et dans les départements limitrophes.

Les deux hommes, âgés d’une trentaine d’années et originaires d’Aubervilliers, étaient connus pour des vols sophistiqués. L’un, de double nationalité franco-algérienne, a été arrêté à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Algérie. L’autre, d’origine malienne, a été interpellé simultanément en Seine-Saint-Denis.

Plus de 150 prélèvements ADN et papillaires ont été effectués, permettant d’identifier rapidement les suspects grâce au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).

Placés en garde à vue pour « vol en bande organisée » et « association de malfaiteurs », ils étaient surveillés depuis plusieurs jours. La procureure de Paris, Laure Beccuau, a déploré les fuites médiatiques, qui pourraient nuire à la traque des bijoux et des deux complices restants. La magistrate s’était illustrée quelques jours plus tôt en suggérant une ingérence étrangère, une remarque qui avait donné lieu à des mises en cause de la Russie.

 

Malgré ces avancées, le risque demeure que les pierres précieuses soient desserties et l’or fondu pour être écoulés à l’étranger, rendant leur récupération problématique. Une partie des bijoux non volés a été transférée à la Banque de France pour plus de sécurité.