La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a annoncé lundi avoir transmis au procureur de la République les dossiers financiers de Jean-Marie et Marine Le Pen, estimant avoir «un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de leurs déclarations, du fait de la sous-évaluation manifeste de certains actifs immobiliers détenus en commun par Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen et, par ailleurs, de l’omission de biens mobiliers par Jean-Marie Le Pen».
Une telle infraction, si elle est avérée, serait passible de 45 000 euros d'amende, de trois ans de prison et de dix ans d'inéligibilité au titre de la loi pour la transparence de la vie publique adoptée après l'affaire Cahuzac.