Le 18 août, Emmanuel Macron s’est rendu à Washington pour un sommet crucial sur la guerre en Ukraine, réunissant Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, trois jours après la rencontre Trump-Poutine en Alaska. Le président français s’est montré incapable de faire entendre sa voix ce que n’ont pas manqué de critiquer les oppositions.
L’impuissance diplomatique d’Emmanuel Macron
« Aux pieds de Trump, les petits Européens viennent prendre des nouvelles ». Le fondateur de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a dénoncé l’impuissance d’Emmanuel Macron et de ses partenaires européens dans le dossier ukrainien comme dans celui concernant la Palestine.
Le conseiller économique de Jordan Bardella, Charles-Henri Gallois, a de son côté ironisé sur « une négociation extraordinaire d’Ursula von der Leyen et d’Emmanuel Macron ! » affirmant que la France paiera 18,5 milliards de dollars pour que l’Ukraine achète américain.
Les réactions des oppositions, peu nombreuses en plein mois d’août, critiquent une posture présidentielle orchestrée à grand renfort de média. Emmanuel Macron avait plaidé pour une « paix solide et durable » dans une interview à TF1-LCI, mais son appel à une rencontre en pays neutre et ses alertes sur la Russie, qualifiée d’« ogre à nos portes », ont été éclipsés par les dynamiques imposées par Washington et Moscou.
Malgré sa volonté de peser, Emmanuel Macron a eu du mal à se faire entendre face à l’influence de Trump, qui a promis une implication américaine tout en rejetant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, une condition russe. Sur la question des concessions territoriales, notamment le Donbass, Emmanuel Macron s’est contenté d’exclure une « capitulation » ukrainienne, sans plus s’engager.