France

Selon Darmanin, il n’y a plus d’endroit sûr en France

Dans une longue interview accordée au podcast « Legend » et diffusée le 4 mai, le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a déclaré qu’« il n’y a plus de lieux safe » en France. Il a ajouté que la technologie serait le meilleur moyen d’améliorer la sécurité dans le pays.

Invité du podcast « Legend », le ministre français de la Justice s’est confié durant plus de deux heures sur son passage place Beauvau et sur ses projets en tant que garde des Sceaux.

Évoquant la question de l’insécurité en France, Gérald Darmanin a déclaré que les Français sont marqués par l’augmentation de la violence et sa propagation. « Elle [la France] est plus violente… ça touche plus partout tout le temps », a-t-il déclaré.

Il n’y a plus d’endroit « safe »

Le ministre de la Justice a affiirmé qu’il n’y avait plus d’endroit sûr en France : « Il n’y a plus de lieux safe », a-t-il lancé, précisant que ce sentiment d'insécurité était dû à la propagation de la drogue, désormais présente bien au-delà des grandes villes.

« On voit bien aujourd’hui que la moindre bourgade rurale connaît la cocaïne et le cannabis. Avant, la drogue, c’était simplement dans les grandes villes ou dans le métro », a déclaré Gérald Darmanin.

La reconnaissance faciale, outil ultime pour améliorer la sécurité

Interrogé sur les moyens nécessaires pour inverser la tendance en matière de sécurité en France, le ministre de la Justice a souligné l’importance de la technologie.

Il a rappelé avoir eu recours à l’intelligence artificielle pour sécuriser les Jeux olympiques à Paris en 2024, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, « afin de regarder les mouvements de foule, reconnaître des comportements bizarres ».

Selon lui, la reconnaissance faciale permettrait d’améliorer la sécurité en France, à l’instar d’autres pays où elle est utilisée, comme Dubaï et Singapour. Interrogé sur les raisons qui empêchent un tel usage, Gérald Darmanin a déploré qu’« en France, il y a une paranoïa sur la technologie, les libertés publiques, la question des fichiers ».