Les déclarations du plus américain des fils de l’ancien président (2007-2012) de la république française, Nicolas Sarkozy, n’ont pas fini de susciter l’indignation en France et au-delà. L’association SOS Racisme vient de signaler à la justice les propos controversés de Louis Sarkozy envers l’Algérie.
Tout à commencé par une interview accordée par le benjamin des fils de Nicolas Sarkozy au quotidien Le Monde et parue le 13 février. Évoquant l’arrestation de l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, Louis Sarkozy répond par cette phrase «Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait Boualem Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150% les tarifs douaniers…».
SOS Racisme dénonce des propos incitant à la violence
Ces propos ont suscité une vive réaction de la part des médias algériens qui ont dénoncé «une menace grave contre une institution diplomatique». Une indignation qui a traversé la Méditerranée puisque l’association SOS Racisme a annoncé avoir adressé le 20 février un courrier à la procureur de la République à Paris pour demander l’examen des propos de Louis Sarkozy et engager les poursuites appropriées.
Selon SOS Racisme, les déclarations de Louis Sarkozy constituent «une incitation explicite à un acte criminel de destruction par incendie», invoquant l’article 24, alinéa 1, de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Dans un contexte de crise diplomatique entre la France et l’Algérie, l’association a mis en garde contre la banalisation inacceptable des appels à la violence.
Après avoir passé la majeure partie de ses 27 ans aux États-Unis, Louis Sarkozy admirateur assumé du trumpisme, semble vouloir marcher sur les pas de son père en multipliant les interviews comme celle dans le quotidien du soir.