«Le président considère que dans le monde dans lequel on vit, dans ce système d’information ultra rapide, dans cette démocratie du like, on ne peut pas demander aux gens de ne voter qu’une fois tous les cinq ans, car ça crée une frustration. Il faut des soupapes».
Dans les colonnes du quotidien régional La Dépêche, l’entourage d'Emmanuel Macron a confirmé que le président français aurait recours à un référendum en 2025. Une consultation populaire esquissée lors de ses vœux du 31 décembre, lorsqu'il avait déclaré aux Français qu'ils les appellerait dans l'année à «trancher certains de ces sujets déterminants».
Les proches du président sont restés cependant très flous quant au thème de ce référendum, mais les différents partis ont déjà réclamé que soient traités leurs sujets de prédilection.
L’immigration sollicitée par le RN
«Il faut organiser un référendum sur l'immigration, qui déstabilise les grands équilibres de notre société et que les Français ne souhaitent pas». Sur le plateau de France 2 Jordan Bardella a appelé à ce que soit organisé un vote sur la question de l’immigration.
Le 27 janvier, sur le plateau de LCI, le Premier ministre François Bayrou avait évacué l’hypothèse d’un référendum sur cette thématique. «L'immigration ne peut pas, constitutionnellement, même pas par préférence, [...] être un sujet de référendum» avait-il défendu.
Deux jours plus tard, sur le plateau d'une chaîne publique, l’ancien chef du gouvernement Gabriel Attal avait quant à lui évoqué un référendum sur une réforme visant à «alléger le fardeau fiscal qui pèse aujourd’hui sur le travail et ceux qui travaillent».
Par le passé, la gauche avait, de son côté, appelé à de nombreuses reprises à l’organisation d’un référendum sur la réforme des retraites.
Plusieurs autres sujets pourraient être mis sur le devant de la scène dans la perspective d'une telle consultation populaire. Notamment celui des élections législatives au scrutin proportionnel, qui est soutenu par François Bayrou et réclamé de longue date par le RN et les petits partis. La question de l’euthanasie pourrait également être une question portée dans les urnes.
Des sujets plus anecdotiques pourraient être soumises à un vote comme l’interdiction des écrans et/ou des réseaux sociaux aux enfants.