« L’Union européenne exige cette multiplication par 4 de la TVA ». Pour le président des Patriotes Florian Philippot, la hausse de la Taxe sur la Valeur Ajouté (TVA) sur l’électricité et le gaz est à mettre au crédit de l’UE. L’ancien eurodéputé a précisé : « Ça veut dire que l’argent supplémentaire qui va être payé par les ménages, par les entreprises sur l’électricité, sur le gaz […] s’ajoute au méga plan d’austérité imposé aux Français ».
Le chef de file du parti souverainiste fait ici référence au projet de loi de finances (PLF) présenté la semaine dernière à l’Assemblée nationale. Un document budgétaire qui prévoit un retour au taux de 20 % sur les abonnements énergétiques pour 2025 « conformément au droit de l'Union européenne ».
Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a également tiré la sonnette d’alarme sur le sujet, estimant qu’il faut censurer le gouvernement pour « éviter ce racket sur tous les Français », s'exclamant: « Ils sont devenus fous ».
Autre figure souverainiste en France, l’économiste Philippe Murer met aussi en cause une directive européenne et ironise sur le rôle de Bruxelles : « Quel bonheur l’UE, cette Europe de la prospérité et de la paix ! Il faut rester dans l’Europe, sinon ce sera la catastrophe ».
Au-delà de la sphère souverainiste, le député et porte-parole du Rassemblement national Guillaume Bigot a également dénoncé ce point du PLF estimant que cette augmentation « relève de la provocation ». En pleine période de discussion parlementaire autour du budget 2025, le gouvernement cherche des recettes alors que la note de Paris a été dégradée par l’agence Fitch qui l'a placée sous perspective négative, avec une notation maintenue à AA−.