Les saboteurs «ne vont pas gâcher la fête», a assuré ce 26 juillet la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, dans la foulée des perturbations survenues dans la matinée sur le réseau SNCF, précisant que «tous ces scénarios» avaient été anticipés.
«On ne va pas se laisser déstabiliser», a-t-elle lancé. «Ce n’est ni la première ni la dernière des difficultés que nous aurons», a-t-elle ajouté. Si «l’intentionnalité» de ces actes de malveillance reste à déterminer, «il y a une concordance des temps qui laisse penser que cela n’est pas anodin», a encore estimé la ministre française.
«Depuis des mois on évoque les risques, les menaces : terroriste, ultra-droite, ultra-gauche, cyber, NRBC, [Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques], tous les scénarios de crise ont été pensés», a-t-elle assuré, notant qu’il y avait une «coordination absolument nickel» entre les différents acteurs de l’organisation des Jeux. Selon elle, cet acte et sa gestion est la preuve que les autorités françaises n’en font «pas trop» sur le plan sécuritaire.
Une attaque contre les athlètes et «la jeunesse»
«La fluidité des échanges, du partage d’informations, le caractère ordonné des communications, tout cela montre qu’on est prêt à gérer les crises», a-t-elle affirmé. «Ils ne vont pas gâcher la fête», a-t-elle encore martelé. En s’attaquant aux JO, «on joue contre des athlètes qui ont consacré leur vie à ces rêves-là, on abîme le rêve de la jeunesse, qui a envie de se laisser inspirer par tout cela».
Dans la matinée, la SNCF a déclaré que son réseau de trains à grande vitesse avait été la cible d’une «attaque massive» visant à le «paralyser». Une attaque prenant la forme de «plusieurs actes de malveillance concomitants» ayant frappé des installations ferroviaires dans différentes régions du pays. Le patron du groupe ferroviaire, Jean-Pierre Farandou, a fait état de 250 000 voyageurs impactés ce 26 juillet et 800 000 «sur le week-end».