Des militaires en sweatshirts aux couleurs des anneaux olympiques, l’arrivée de la flamme, un cortège de véhicules américains pour fêter le 80e anniversaire du débarquement au son d’une musique jazzy, avant une reprise de la chanson «Douce France»: le défilé du 14 juillet était plus festif qu'à l’accoutumée. D’autant plus qu’il s’est tenu avenue Foch, une voie plus étroite que les Champs-Elysées, préparation des JO oblige.
C'est le colonel Thibault Vallette, écuyer en chef du Cadre noir et médaillé d’or des Jeux de Rio de Janeiro en 2016, qui a apporté, escorté de ses cavaliers, la flamme au pied de la tribune.
Les cérémonies du jour de la Bastille, qui s’achèveront en fin de journée par un feu d’artifices, interviennent alors que la situation politique française est particulièrement incertaine. Au point d’assombrir des Jeux olympiques qui peinent déjà à susciter l’enthousiasme des habitants ou des touristes.
La fête n'efface pas un contexte politique particulièrement tendu
Le Premier ministre Gabriel Attal a été maintenu en poste pour assurer la continuité gouvernementale durant les JO, à deux semaines de leur ouverture. Mais cela suffira-t-il ? Bon point pour le chef de l'Etat français néanmoins: contrairement à l'édition 2019, Emmanuel Macron n'a pas été hué durant sa revue des troupes, des dispositions ayant, semble-t-il, été prises depuis.
La flamme olympique a aujourd’hui commencé son parcours dans la capitale française, et sera portée par 540 relayeurs à travers les sites les plus fameux de Paris: au Louvre, au Sacré Cœur ou encore au Centre Pompidou. Parmi eux, l’humoriste Jamel Debouze, le journaliste Thomas Sotto, l’escrimeuse Laura Flessel et la coureuse Marie-José Pérec.