Ce 8 juin, un forcené a perpétré une attaque au couteau à 9h45 dans le centre-ville d'Annecy, blessant six personnes, dont quatre enfants de maternelle. L'un d'eux, en urgence absolue, a été évacué à Genève, a rapporté Le Dauphiné libéré. Les pronostics vitaux d’un deuxième enfant et d’un adulte sont également engagés.
L'agression s'est produite dans une aire de jeux du Pâquier, un parc de sept hectares situé sur les bords du lac d'Annecy.
De nombreux secouristes, policiers et militaires sont sur place, pour la prise en charge des enfants et la sécurisation des lieux. Le préfet est également sur les lieux. La Première ministre s'est rendue à Annecy.
Toujours selon Le Dauphiné libéré, l'assaillant serait un demandeur d'asile syrien de 32 ans inconnu des services de police. Déjà bénéficiaire du statut de réfugié en Suède, où il aurait vécu dix ans avant son arrivée en France en 2022, sa demande d’asile a été jugée irrecevable le 4 juin précise CNews. Selon un commerçant local, cité par la même source, l’homme était présent «depuis 3 ou 4 jours» sur les lieux de l’attaque.
«Une attaque contre l'humanité» s’émeut un député Renaissance
Filmé quelques instants avant le drame, il a ensuite été maîtrisé par les forces de l'ordre.
Cette attaque a suscité un fort émoi dans la classe politique. Outre le maire d'Annecy, de nombreuses personnalités ont exprimé leur indignation, de Marine Le Pen (RN) à Mathilde Panot (LFI). Le président Macron a quant à lui dénoncé un acte «d'une lâcheté absolue» et assuré les familles du soutien de la nation.
Au Palais Bourbon, députés et membres du gouvernement ont observé une minute de silence. «C'est une attaque contre l'humanité qui a eu lieu», s'est ému auprès de la presse Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie.