Les médecins répétaient un scénario basé sur plusieurs attaques simultanées, avec des blessés par balles, armes de guerre et explosions. Cet exercice s’est déroulée quelques heures seulement avant les attaques meurtrières du 13 novembre. Qui pensait que quelques heures plus tard, cette hypothèse du pire allait se transformer en froide réalité ?
Les simulations n’ont pas été vaines. Un responsable médical adjoint du Samu à Garches, Thomas Loeb, a confié au site Challenges.fr que le plan avait bien fonctionné. «Dès que la catastrophe a été annoncée, nous avons mobilisé 7 équipes supplémentaires avec un médecin, un infirmier et un ambulancier en seulement 20 minutes, en plus des équipes habituellement pré-positionnées».
De telles simulations se déroulent assez souvent, particulièrement depuis l’attentat de janvier contre Charlie Hebdo, comme l’a raconté le professeur Pierre Carli, médecin chef du Samu de Paris, au JDD. «Depuis Charlie Hebdo, nous avons redoublé d'énergie. Depuis janvier, nous n'arrêtons pas de nous préparer», a-t-il reconnu.