France

Une fausse alerte créé un mouvement de panique sans précédent en plein Paris

Alors que les parisiens étaient venus se reccueillir ce dimanche sur les lieux des attentats de vendredi, plusieurs déflagrations certainement dues à des pétards ont provoqué un mouvement de foule immense. Il s'agirait finalement d'une fausse alerte.

Les forces de l'ordre ont donné l'ordre à la foule de se disperser. La place de la république s'est vidée en quelques secondes dans des circonstances confuses, la foule courant dans tous les sens en criant.

Beaucoup de gens se sont réfugiés dans des restaurants. Des tirs de sommation auraient été entendus. Immédiatement les rues se sont vidées.

Il s'agirait en fait de quelques bruits de pétards qui auraient provoqué un mouvement de foule sans précédent, la panique s'étant propagée chez les personnes présentes sur les lieux.

Les personnes présentes sur la place de la République et aux abords du bar Le Carillon se sont mis à courir renversant chaises et tables.

Après cette fausse alerte, les gens ont commencé à revenir peu à peu sur la place de la République.

Depuis les attentats de vendredi, les Parisiens éprouvent une pression immense. Aussi, plusieurs fausses alertes ont été signalées.

En début d'après midi, le 14 novembre, des renforts ont d'abord été envoyés vers Bagnolet, dans la banlieue sud-est de Paris, après que des bruits de tirs et d'explosions aient été rapportés par la mairie. Mais il s'est ensuite avéré que les bruits avaient été causés par des pétards, utilisés lors d'une cérémonie de mariage.

Ensuite, c'est une autre piste que les forces de l'ordre ont exploitée. Une voiture, de type Citroën Berlingo, avait forcé un péage dans les Yvelines. Le journal Le Parisien révélait même que quatre personnes «lourdement armées» étaient à son bord.

Mais là aussi, la piste s'est avérée erronée puisque le quotidien a ensuite expliqué qu'il s'agissait uniquement de la voiture «d'un homme qui a changé de trajectoire au dernier moment pour prendre un autre itinéraire».

Samedi soir aux alentours de 22h, une prétendue fusillade avait été annoncée à l'hotel Pulmann dans le XVe arrondissement. Il s'est avéré qu'il s'agissait en fait d'un canular téléphonique.