Au lendemain des attaques, Paris est méconnaissable. L'état d'urgence décrété par le président François Hollande se traduit par des rues désertes et des militaires paradant dans la ville. De nombreux lieux d'habitude très fréquentés (grand magasins, écoles, parcs d'attractions ou centres culturels) ont été contraints de fermer par mesure de sécurité. C'est dans cette atmosphère que les fausses alertes se multiplient.
En début d'après midi, le 14 novembre, des renforts ont d'abord été envoyés vers Bagnolet, dans la banlieue sud-est de Paris, après que des bruits de tirs et d'explosions aient été rapportés par la mairie.
Mais il s'est ensuite avéré que les bruits avaient été causés par des pétards, utilisés lors d'une cérémonie de mariage.
Ensuite, c'est une autre piste que les forces de l'ordre ont exploitée. Une voiture, de type Citroën Berlingo, avait forcé un péage dans les Yvelines. Le journal Le Parisien révélait même que quatre personnes «lourdement armées» étaient à son bord.
Mais là aussi, la piste s'est avérée erronée puisque le quotidien a ensuite expliqué qu'il s'agissait uniquement de la voiture «d'un homme qui a changé de trajectoire au dernier moment pour prendre un autre itinéraire».
Face à cette multiplication de fausses alertes, la préfecture de police a demandé, sur Twitter, de «ne pas relayer de fausses informations».