«On s'associe à la douleur de sa famille, notamment de sa fille. Nombre de ses collègues sont sous le choc […], des psychologues ont été mis à la disposition de ceux qui le souhaitent», a fait savoir le 8 mars le directeur de l'usine Thermal Ceramics de Saint-Romain-le-Puy (Loire), où travaillait le militant CGT qui a perdu la vie après une chute accidentelle lors de la manifestation de la veille contre la réforme des retraites à Saint-Etienne.
Une chute de plusieurs mètres
Cet homme de 51 ans, qui avait été transporté dans un état jugé «très grave» par le Samu au CHU de Saint-Etienne, était en état de mort cérébrale le 8 mars, après avoir chuté de plusieurs mètres, sa tête heurtant des dalles en pierre.
L'ouvrier était monté sur l'une des deux statues de bronze installées de chaque côté des marches permettant d'accéder à l'hôtel de ville, au moment des prises de parole des responsables syndicaux.
«C'est terrible et très perturbant», a de son côté réagi la secrétaire de l'union départementale CGT de la Loire, Mireille Carot.