France

Des politiques français en «guerre» après la nuit de terreur à Paris

Alors que l'état d'urgence a été décrété dans l'Hexagone suite aux attentats, la classe politique a appelé le gouvernement à la plus grande fermeté face aux événements, insistant également sur l'importance de l'union nationale.

De la droite à la gauche du spectre politique français, c'est l'indignation qui domine, mais également l'appel à la fermeté. Ainsi, le président François Hollande a d'ores et déjà prévenu que le combat contre le terrorisme «sera impitoyable», estimant que les attentats commis sont «un acte de guerre» de la part du groupe djihadiste Daesh. Cette terminologie a été reprise par Nicolas Sarkozy, qui a déclaré que «la guerre que nous devons livrer [aux terroristes] doit être totale».

Le président du parti Debout La France, Nicolas Dupont-Aignant, assure, lui, que «oui, nous sommes en guerre». Dans une vidéo postée sur Youtube, l'homme politique a insisté sur la nécessité de «procéder à l’arrestation de tous les terroristes fichés au ministère de l’Intérieur».

Outre ce sentiment de révolte, une autre constante du message délivré par les politiques a été l'appel à la «solidarité de tous les Français», comme l'a tweeté Nicolas Sarkozy, qui a salué les décisions de fermeture des frontières et de mise en état d'urgence prises par le président François Hollande à la suite des événements.

Ce leitmotiv a été partagé de la gauche à la droite. Ainsi, le dirigeant du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon a estimé sur Facebook qu'«à cette heure toute querelle s’interrompt». Alain Juppé, candidat à la présidentielle de la droite à lui exhorté à l'«union nationale» et «internationale» face à l'adversité.

Quant à la présidente du Front National Marine Le Pen, elle a également réagit aux événements en annonçant que son parti suspendrait ses «campagnes jusqu’à nouvel ordre».

Une autre figure de la droite, Yves de Kerdrel, directeur du magasine hebdomadaire Valeurs actuelles que les événements tragiques «allaient peut-être amener Hollande et Fabius [à comprendre] que l'ennemi ce n'est pas la Syrie mais les islamistes radicaux».

Dans la soirée du vendredi 13 novembre, une vague sanglante d'attentats à frappé la capitale française, faisant selon le dernier bilan 127 morts, et 180 blessés, dont 80 seraient dans un état critique.

Les dirigeants des différentes formations politiques doivent être reçus dimanche 15 novembre à l'Elysée par le Président de la République.

En savoir plus : EN CONTINU : La France sous le choc après les attentats de Paris qui ont fait 127 morts